Champa Written in 1921
CAMPA
En abordant l'étude du Campa, l'ETcoIe française trouvait devant elle un
terrain dont certaines parties étaient déjà explorées, tandis que d'autres
étaient restées à peu près inconnues. Si les principaux monuments avaient été
signalés par MM. Aymonier, Lemire, Camille Paris, on n'en avait encore qu'une
•connaissance très superficielle : l'archéologie came est presque exclusivement
l'oeuvre de M, Parmeiitier dont les travaux ont été exposés plus haut (p. 64
sqq.). Par contre, l'histoire avait été définie dans ses grandes lignes, grâce
au mémoire de Bergaigne sur Je royaume de Campai1), à son édition de seize
inscriptions sanskrites (â), et a l'article d'Aymonier sur les inscriptions en
langue vulgaire (3). Ce dernier opuscule avait en même temps inauguré avec
succès l'étude du cam ancien. Quant à l'idiome moderne, il avait déjà fait
l'objet de bons travaux : la Grammaire chame d'Aymonier (4), les Légendes .
historiques desChams, transcrites ettraduites parle même auteur (5), l'édition
des contes populaires cams publiés par Landes dans le caractère original avec
un utile lexique, et ensuite traduits en français (6) ; enfin les études linguistiques
de K» Himiy et de G. K. Niemann(7). Depuis 1891, aucune recherche nouvelle
n'était venue s'y ajouter.
% Après avoir visité en 1899 tous les monuments cams alors connus, M. Finot
donna dans le premier article du Bulletin un aperçu de l'ancienne religion du
Campa, d'après les images divines classées selon les divers cultes : çivaïsme,
vishnouisme, bouddhisme (8).
Au cours d'un séjour prolongé au Cambodge et dans le Sud-Annam, M.
Cabaton réunit sur les Cams de ces deux pays des documents, qui .formèrent
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