Le LAOS, Une Province Du VIETNAM (French & English)
Le Laos a été souvent oublié et sa domination par le Vietnam serait « un fait banal de la vie » , selon les observateurs avisés , après une trentaine d’années sous le régime dictatorial « marxiste-léniniste », le Laos est devenu une province du Vietnam, un arrière pays servant de territoire de peuplement vietnamien et une colonie pour l’exploitation de ses ressources naturelles .
Le début de la domination du parti communiste vietnamien au Laos
Son occupation par les forces armées vietnamiennes, la vietnamisation de sa structure politico-administrative, destinée à faire de ce pays un terrain d’appui pour déstabiliser la Thaïlande et permettre la marche vers l’Ouest de l’expansion du communisme vietnamien. Ceci constitue la menace contre la sécurité et la stabilité de l’Asie du Sud-est tout entière.
Il est maintenant prouvé comme un fait que l’établissement de la République Démocratique Populaire Lao (Laos) était l’œuvre du Parti Communiste du Vietnam (PCV). Le Parti communiste lao «Parti populaire révolutionnaire » est sa créature et lui doit tout, éducation, organisation et discipline. Ses cadres ont été formés dans des écoles spécialisées du Parti communiste du Vietnam. Ceci montre clairement la tendance de l’internationalisme prolétarien du PCV visant la conquête de l’Asie du Sud-est. Au 4ème Congrès du PCV en décembre 1976, le Secrétaire général du PCV, LE DUAN a déclaré que « le Vietnam comme poste avancé sûr et crédible du Socialisme en Asie du Sud-est ». Les pays de la région doivent se débarrasser « des bases militaires et des troupes impérialistes de leurs territoires ».
L’on voit bien que le PCV est par sa nature et depuis sa création un parti activiste ayant pour objectif d’abord d’inclure tout le territoire de l’ancienne Indochine française sous son autorité. L’actuel territoire du Laos est son domaine qu’il va utiliser comme une tête de pont pour sa marche vers l’Ouest au-delà du Mékong. Le Traité d’Amitié et de Coopération et les accords annexes, surtout l’Accord sur les frontières, conclus en Juillet 1977, entre la République Socialiste du Vietnam (RSV) et la République Démocratique Populaire Lao (RDPL) qui ont donné une expression formelle aux « relations spéciales » qui ont été développées entre les deux pays , ne font qu’entériner les actes accomplis depuis longtemps par les Vietnamiens au détriment du peuple lao . Le Laos, par force des choses, est devenu une province intérieure du Vietnam. Pendant la guerre, le Vietnam se servait du territoire à l’Est du Laos, connu sous le fameux nom de « Pistes d’ HOCHIMINH » pour aller conquérir le Sud de la Péninsule indochinoise. Les bornes frontalières ont été enlevées ou déplacées. Depuis 1977, les lignes de frontières n’existent pratiquement pas . Plusieurs districts laotiens ont été incorporés au Vietnam. Le Laos est devenu une colonie de peuplement vietnamien.
Environ 2 millions nouveaux colons vietnamiens s’établissent dans la partie Est du Laos, dans les provinces de Luangprabang, Xiengkhouang, Samneua, Khammouane, Savannakhet, Champasak, Saravane, et Attapeu. Cette invasion « pacifique » de Vietnamiens vient combler le départ forcé en exil de plus de 500 000 Laotiens sur une population de 4 millions d’habitants, et il n’y a pas de raison de supposer que ce flot de colons vietnamiens s’arrêtera dans l’avenir. Le Laos étant le dépotoir pour absorber le trop-plein de la population vietnamienne. A la longue, la population laotienne deviendra une minorité ethnique dans son propre pays, soumise à la vietnamisation collective comparable à celle perpétrée contre les Thai Dam au Nord-Vietnam qui ont perdu même l’appellation Thaï de leur nom. Nous ne parlons pas ici du système inhumain des « séminaires » ou de camps de « rééducation » et de la vietnamisation de la structure administrative du pays qui est son résultat pratique , les cadres montagnards vietnamisés et les conseillers vietnamiens venus remplacer les anciens fonctionnaires lao envoyés dans les camps de travaux forcés . Cette méthode est bien connue dans le monde communiste qu’il est futile d’y insister. Une autre méthode de vietnamisation s’appelait « les relations entre sœurs » c’est-à-dire entre les provinces voisines du Vietnam et du Laos. C’était pour assurer et faciliter « la coopération étroite dans l’œuvre de construction nationale » à l’intérieur du cadre du programme d’assistance vietnamienne. Selon cette méthode, en laotien « Hèk Xiao », les provinces le long des frontières virtuelles sont parrainées réciproquement ainsi que les organisations respectives qui échangeaient des délégations, régulièrement, et arrivaient à des accords de coopération et d’assistance dont les principes ont été agrées précédemment à des niveaux supérieurs. En matière de parti et d’affaires militaires ; les provinces non seulement sont «couplées » mais sont sous la juridiction territoriale du parti et des autorités militaires des provinces vietnamiennes voisines. Un secrétaire provincial du PCV était désigné pour superviser et diriger les activités du comité provincial du PCL de la province lao voisine. Les états-majors de la 2ème et de la 4ème Région militaire du Vietnam ont juridiction territoriale sur les 6 provinces du Nord-Laos et sur les provinces du Centre et du Sud du Laos. Il va sans dire que la vietnamisation de la population du Laos, nouvelle province du Vietnam, passait par les écoles, instituts et universités vietnamiens. Des milliers d’étudiants lao ont été envoyés pour parfaire leurs études au Vietnam. L’étude de la langue et de la culture vietnamienne est obligatoire. Les soldats ont été encouragés pour épouser de jeunes filles lao.
Le Laos une colonie d’exploitation de ressources naturelles : le territoire lao est ainsi soudé au territoire vietnamien, physiquement, avec les lignes de démarcation virtuelle et transformé en terre de peuplement. La vietnamisation du Laos suivait le même modèle que celui des 12 cantons Thaï Dam appartiennent tous deux au peuple Thaï. Comme le Laos est riche en minerai, il est appelé à être fournisseur de matières brutes aux industries lourdes et légères du Vietnam. Le processus de vietnamisation du Laos en le transformant en un dépotoir de peuplement et en une colonie d’exploitation de richesse naturelle, fait partie du plan global de développement de toute l’Indochine. Dans cette nouvelle «Fédération indochinoise » le Vietnam est destiné à devenir un grand pays industriel.
Jusqu’ici, au nom du Conseil National Lao pour la Démocratie, nous avons parlé du contrôle du PCV sur la structure politico-administrative de la RDPL ; cette prise en main de tout l’appareil de l’Etat laotien avait permis de sauvegarder les acquis de la révolution. Mais l’effet inverse de cette méthode était de réduire le Laos au rang de protectorat, sinon à celui de colonie du Vietnam. Cette domination, cependant, était possible que grâce à la présence de l’Armée vietnamienne, parce que le Laos est un pays vulnérable de par sa situation géographique comme un pays enclavé, de par sa population de plusieurs ethnies et de par son sous-développement économique, il a dû endurer des ingérences continuelles dans les affaires de la part des voisins malintentionnés.
Malgré tous les accords internationaux dont il est l’une des parties, il n’a jamais retiré ses troupes du Laos (70 000 hommes) et continue à se servir de son territoire. Le Traité d’Amitié de 1977 était en fait un pacte militaire. L’article 2 enjoignait aux parties «de supporter et d’assister de tout cœur réciproquement et de mener à bien une coopération étroite, visant à renforcer la capacité de défense , à préserver l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale (de chaque Etat) contre les visées et actes de sabotage de l’impérialisme et les forces réactionnaires étrangères » . C’est donc en vertu des provisions de ce Traité que les troupes vietnamiennes sont stationnées au Laos. A partir de 1979, à cause de la menace chinoise au Nord, la pression khmer rouge à partir du sud et la détérioration des relations entre le Laos et la Thaïlande – la dispute au sujet des trois villages frontaliers en mai 1984 constituait un effet accumulatif – le nombre de troupes vietnamiennes est en constante augmentation. Depuis l’adoption de la ligne politique vietnamienne imposée par le Vietnam dans ses relations avec la Chine et le Cambodge et la déclaration en décembre 1978 de Kaysone PHOMVIHANE marquant une nouvelle guerre de défense nationale «parce que les réactionnaires internationaux se portaient volontaires pour devenir des forces contre-révolutionnaires d’avant-garde en s’opposant aux pays socialistes », l’Armée vietnamienne au Laos avait pris en main directement les affaires de sécurité intérieure et de défense du territoire national, comme la police locale était incapable de maintenir l’ordre, le gouvernement lao avait demandé à Hanoi de créer une nouvelle police secrète, sa mission principale est de supprimer l’opposition et la dissidence internes dans le Parti et le gouvernement , et pour assurer la sécurité personnelle des leaders de la RDPL.
A l’heure où la situation mondiale connaît de profondes mutations politiques, le Laos reste fondamentalement une dictature prolétarienne où le Parti unique gouverne le pays sans partage, sous un régime autoritaire marxiste-léniniste et que les droits de l’homme sont violés ; la présence de plus en plus nombreuse et incontrôlée des colons et des soldats communistes vietnamiens sur le territoire national en vertu du Traité spécial de vassalité signé le 18 juillet 1977 à Vientiane par les camarades Kaysone Phomvihane et Pham van Dong, premiers ministres Lao et Vietnamien, qui officialise la dépendance , l’occupation et la colonisation du Laos au profit du Vietnam communiste, en raison des dettes de sang contractées par les dirigeants «Néo-lao » envers le Parti communiste vietnamien qui les a aidés à prendre les pouvoirs qu’ils détiennent actuellement.
Devant cette triste situation, quelle résolution devrons-nous prendre, nous patriotes lao à l’intérieur et à l’extérieur du Pays ? Accepter le fait accompli serait faillir à notre devoir primordial et naturel .Prenez l’exemple de fourmis qui défendent leur nid contre toute attaque extérieure, c’est pourquoi est créé le « Conseil National Lao pour la Démocratie » dans le cadre du mouvement mondial vers le progrès et s’engage à assumer la mission nationale de lutter contre toutes formes de dictature et l’injustice sociale en vue d’édifier un Laos souverain, libre, démocratique, indépendant et prospère. N’écoutez pas ces petits groupes lao obscurantistes, défaitistes qui vous disent que, « dans le passé nous disposons d’une Armée, des avions, des blindés…nous n’avons pas pu vaincre les vietnamiens communistes, aujourd’hui avec rien que nos poings nus, comment pourrions-nous les battre ? C’est un faux raisonnement , le Conseil National Lao pour la Démocratie, en lutte pour la liberté, la démocratie, la réconciliation et les droits de l’homme , non pas pour vaincre , mais pour faire comprendre aux organisations internationales et aux puissances étrangères , notamment celles qui s’étaient portées garantes de l’indépendance, la souveraineté et la neutralité du Laos à la Conférence de Genève de 1962 et celle de Paris de 1973 , que le peuple lao ne veut pas de dictature communiste marxiste-léniniste au Laos, et ne veut pas que les bataillons communistes vietnamiens soient installés sur son territoire , enfin que ces puissances mettent à l’ordre du jour des réunions et conférences internationales la question laotienne afin que le Laos redevienne un pays démocratique, libre et respectueux des droits de l’homme . Tant que le Laos restera une colonie vietnamienne, les Patriotes lao continueront à se battre pour la liberté.
Conformément aux intérêts de la nation et pour répondre aux aspirations les plus profondes du peuple lao, le « Conseil National Lao pour la Démocratie » exige avec force :
1-l’annulation tous les traités qui n’ont pas été conclus d’égal à égal avec les pays voisins et qui portent atteinte à la souveraineté nationale , en particulier le Traité spécial d’Amitié et de Coopération Laos-Vietnam, signé à Vientiane le 18 juillet 1977 ;
2-le retrait total et sans conditions des forces vietnamiennes du Laos;
3-que le Laos demeure la patrie des Laotiens de tous bords, y compris de ceux qui ont adopté la nationalité de leur pays d’accueil, et que les Laotiens qui ont dû s’expatrier pour fuir l’invasion vietnamienne doivent pouvoir rentrer librement au Laos et de garder leur nationalité laotienne.
4-l’organisation d’un dialogue constructif entre les dirigeants de Vientiane et les Responsables de formations politiques lao à l’étranger, soucieux de participer à l’édification du Laos en Etat de droit.
Le Conseil National Lao pour la Démocratie soutient sans réserve toutes les actions en faveur de la réconciliation, l’entente et la concorde nationale du Laos ainsi que la paix et la liberté en Asie , Il demande à la République Démocratique socialiste du Vietnam de retirer ses troupes du Laos et qu’elle laisse aux Laotiens le soin de régler eux-mêmes leurs affaires intérieures par la voie pacifique .
Le Conseil National Lao pour la Démocratie invite la Communauté internationale , en particulier les organisations internationales et les pays donateurs à revoir leur politique d’assistance et vérifiables tant en matière des droits de l’homme que de la démocratie et de la lutte contre la corruption . Il renouvelle sa confiance aux Pays amis, Organisations internationales et aux femmes et hommes de bonne volonté, épris de liberté, dans l’effort qu’ils entretiennent pour permettre aux Laotiens qui continuent de souffrir sous le régime autoritaire dominé par le Vietnam communiste d’être libéré du joug de la dictature et , pour trouver une solution honorable au peuple laotien .
Thanousil
source:
http://www.lao-national-council.com/le-laos-une-province-du-vietnam/
15 septembre 2011 | Auteur thanousil
Laos has often been forgotten and its domination by Vietnam would be « a trivial fact of life » ; according to wise observers, after thirty years under dictatorial « marxist-leninism » regime Laos became a province of Vietnam, a hinterland country serving as territory of Vietnamese populating and a colony for natural resources exploitations.
Its occupation by the Vietnamese forces, the Vietnamization of its administrative political structure intented to make this country a backing ground for destabilizing Thailand and to allow the march toward the West of the Vietnamese communism expansion. This constitutes the threat to the security and the stability of the whole Southeast Asia.
It now proven as a fact that the establishment of the Lao People’s Democratic Republic (LPDR) was the work of the Vietnam Communist Party (VCP). The Lao communist Party « People’s Revolutionary Party » is its creature and owes all to him : education, organization, and discipline. Its cadres have been trained in the specialized school of the Communist Party of Vietnam. This clearly shows the leaning of the proletarian internationalism of the VCP aiming at the conquest of the Southeast Asia. At the 4th Congress of the VCP in December 1976, the Secretary general of the VCP, Le Duan, declared that « Vietnam as outpost, sure and credible, of socialism in Southeast Asia ». The countries of this region must remove « the military bases and imperialist troops out of their territories ».
One can see that the VCP is by its nature, and since its creation, an activist party having first to include all the territory of the former French Indochina under its authority.
The present territory of Laos is its domain that it will use as bridgehead to march toword the West beyond the Mekong river. The Friendship and Cooperation Treaty and Annex Accords , mostly the agreement on the frontiers, concluded in july 1977, between the Socialist Republic of Vietnam (SRV) and the Lao People’s Democratic Republic (LPDR) which gave a formal expression to « special relations » wellkept between both countries, only confirm the accomplished acts over a long period by the Vietnamese were detrimental to the Lao people . Laos, by force of circumstances , has become the internal province of Vietnam .
During the war, Vietnam used the east territory of Laos, known under the famous name of « Ho Chi Minh Trail » for going down to conquer the south of the Indochina peninsula. The boundary markers have been removed or displaced . Since 1977, the border lines practically do not exist . Many Laotian districts have been enlisted into Vietnam . Laos has become a colony of Vietnamese populating Laos. About 2 millions Vietnamese new colonist settle themselves in the East areas of Laos, in the provinces of Luangprabang , Xiengkhuang , Samneua, Khammouane, Savannakhet, Saravane and Attapeu. This « peaceful invasion » of Vietnamese comes to fill in the forced exile of more than 500 000 Laotians, and there is no reason to suppose that this stream of Vietnamese colonists will stop in the future . Laos is a dumping ground to adsorb the overflow of the Vietnamese population . In the long run, the Laotian population will become an Ethnic minority in his own country, subjected to the collective Vietnamization comparable to that perpetrated against the Thai Dam in North Vietnam, who lost even the label origin of their Thai name . We don’t speak here of the inhuman system of the « Seminars » and the administrative structure vietnamization of the country which is the practical result, the vietnamized mountaineer cadres and vietnamese advisers coming to replace the former Lao civil servants sent to the hard labor camps .The method is well known in the communist world and that it is futile to express it. Another method of vietnamization called « Sisterhood Relationship » e.g. between neighboring provinces of Vietnam and Laos. It was for ensuring and facilitating « the close cooperation in the national construction work » within the framework of the vietnamese assistance program . According to this method, in lao « Heak Xiav », the provinces along the virtual borders are reciprocally sponsored , as well as the respective organizations which exchanged delegations steadily and succeeded in the cooperation and assistance accords, where principles have been previously agreed upon at a higher level . As to the affair of the Party and military, the provinces not only are « coupled together », but are under the territorial jurisdiction of the Party and military authority of the neighboring vietnamese provinces. One provincial secretary of the VCP was assigned to supervise and direct the activities of the Lao communist Party (LCP) provincial committee of the neighboring Lao province . The staff-headquarters of the 2nd and 4th military region of Vietnam have territorial jurisdiction on the six provinces of Laos. It goes without saying that the vietnamization of the population of Laos, a new province of Vietnam, passed through the schools, institutions and universities of Vietnam. Learning
of the vietnamese language and culture is compulsory. The soldiers have been encouraged to marry Lao young women .
Laos, a colony of natural resources exploitation : Lao territory is thus fused together with Vietnamese territory physically, with virtual demarcation lines and transformed in populating land. Laos vietnamization followed the same model of that in the twelve countries of Thai Dam belonging to the Thai people . As Laos is rich in mineral ores, it is destined to be a provider of raw minerals for the heavy and light industries of Vietnam. The vietnamization process of Laos, transformed through the populating dump-ground and exploitation colony of natural wealth, is part of the global plan of development for all Indochina. In this new « Indochinese Federation », Vietnam is fated to become a great industrial country.
Up to now, on behalf of the « Lao National Council for Democracy, », we have spoken of the control of the VCP on the administrative political structure of the Lao PDR : this seizure of all the Lao State machinery had allowed safeguarding of the assets of the revolution. But, the reserve effect of this method was to reduce Laos to the rank of protectorate, if not that of a Vietnam colony. This domination, nevertheless, was possible, thanks to the presence of the Vietnamese army, because Laos is a vulnerable country due to its geographical situation as an enclosed country, its population of several ethnics, and its economic underdeveplopment ; it had to endure the continual interferences in its affairs by its ill-intentioned neighbors. In spite of all international accords, from which it was one of the parties, it has never withdrawn in toops from Laos (70 000 soldiers) and is continuing to use its territory. The friendship Treaty was, in fact, a military pact. Article 2 enjoined the parties « to support and assist with all his heart reciprocally and to carry out a close cooperation, aiming to reinforce the capability of (each state) against the designs and sabotage acts of imperialism and foreigh reactionary forces ». It is, there fore, in accordance with the provisions of this treaty that the Vietnamese troops are stationed in Laos.
From 1979, because of the Chinese threat in the North, the pressure of the Khmer rouge in the South, and the deterioration of the relationship between Laos and Thailand, the dispute about the boundery of three villages in May 1984 constituted an accumulative effect – the number of vietnamese troops is constantly increasing. Since the adoption of the vietnamese political line imposed in its relations with China and Cambodia, the Kaysone Phomvihane’s declaration in 1978 marked a new war of national defence « because the international reactionaries were committing themselves as volunteers to become the vanguard forces anti-revolutionaries against the socialist countries » . The Vietnamese army in Laos directly took in hand the internal security affairs and the territory defence. As the local police were incapable of maintaining order, the Lao government requested Hanoi to create a new Secret Police. Its principal mission was to suppress the opposition and the internal dissidence in the Party and the Government, and to ensure the personal security of the LPDR leaders.
Faced with this sad situation, which resolution should we take, we lao Patriots inside and outside the country ? Accept the « fait accompli » would be failing in our duty essential and natural. Look at theants jump on you when you touch their nests, they defend their defend their territory against attack outside. Therefore is created the « Lao National Council for Democracy » in the global movement towards progress and will bear the national mission to fight against all forms of dictatorship and social injustice and to build a Laos sovereign, free,democratic, independent and prosperous.
Do not listen to these « Lao defeatists » who say that «In the past we have an Army of aircraft, tanks … we could not overcome the Vietnamese Communists, now with nothing but our bare fists, how can we beat them ? » It is a fallacy, the « Lao National Council for Democracy », fighting for freedom, democracy, reconciliation and human rights , not to conquer, but to understanding of international organizations and foreign powers, including those were made guarantors of the independence, sovereignty and neutrality of Laos to the Geneva conference 1962 and Paris conference 1973 , the Lao people do not want Communist dictatorship in Laos, and do not want Vietnamese communists battalions are installed its territory, finally, that these Powers are the agenda of meetings and international conferences issue, so that the Lao , Laos once again become a democratic, free and respectful of human rights. As long as Laos remain a colony of Vietnam, Lao patriots continue to fight for freedom.
In accordance with the interests of the nation and respond to the deepest aspirations of the Lao people
the « Lao National Council for Democracy » requires forcefully :
1-the cancellation all the treaties that have not been concluded on equal terms with neighboring countries and which are infringement of national sovereignty, in particular the Treaty of Amity and Cooperation Laos-Vietnam on July 1977
2-the total and unconditional withdrawal of the Vietnamese forces from Laos,
3-that Laos remains the homeland of all edges Laotians , including those adopted nationality of their host country, and the Laotians who has should go abroad to escape the Vietnamese invasion must be able to return freely to the country and keep their Lao origin nationality .
4-the organization of a constructive dialogue between the Authorities of Vientiane and Representatives of the Lao Organizations abroad interested in participating in the reconstruction of their native country in a State of law .
The Lao National Council for Democracy supports fully all actions for the reconciliation, understanding and national concord of Laos, as well as peace and freedom in Asia , It asks vigolously the Vietnam to withdraws its troops from Laos and lets the Laotians that care settle by themselves their internal affairs by peacefull means.
The Lao National Council for Democracy renews its confidence in the friendly countries, international organizations , women and men of good will freedom loving in the effort they maintain to find and honorable solution to Lao people .
Thanousil
source :
http://www.lao-national-council.com/laos-a-vietnam-province/
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See Related Article below:
VIETNAMESE EXPANSIONISM: THE WAR THAT HUNGER CAN'T HIDE
Excerpts from The SUN Editorial Page, Page 3 of 18. Saturday, November 10, 1979
The Christian Science Monitor New Service.
The Effort of well-intentioned people in Washington to relieve the human misery of the Cambodian people would be more successful than it is proving to be if the United States itself were truly disinterested in the outcome of the war which is going on in and about Cambodia.
The United States is not disinterested in the war and in the eventual outcome of the war. It is interested and it does care who wins. This inevitably means that any American effort to help the victims of that war is suspect in the eyes of those who are at present making the major effort in that war.
The major effort in that war right now is by the armed forces of the government of Vietnam. Their purpose is to finish off once and for all the ability of the Pol Pot regime in Cambodia to survive in the Western mountains and jungles of Cambodia.
The United States has no reason to favor the survival of that particular regime which has blood on its hands and has long since become a disgrace among nations.
But the United States does has reason to look with disfavor upon the prospects of such a complete and decisive victory for Vietnamese arms in Cambodia.
A complete and decisive victory by Vietnamese arms in Cambodia would have the effect of adding the territory of Cambodia, and also those Cambodians who would survive that victory, the holdings of Vietnam. Vietnam is already a small empire.
The people of North Vietnam have conquered both South Vietnam and Laos. They are now in the process of trying to add the whole of Cambodia to their holdings. They are reaching for, and are very close to closing their grip on, all that in the pre-World War II world was called French Indo-China.
The United States has three reasons for being reluctant to contemplate and to acquiesce in a complete and decisive victory for Vietnamese arms in Cambodia.
First Vietnam is a client in power politics of the Soviet Union. The United States looks with disfavor upon any extension of Soviet influence in the world.
Joseph C. Harsch
Second A Vietnam in total control of all of Indo-China and backed by Moscow is a danger to China. It would be one means by which Moscow could exert pressure on China.
The United States would prefer less, not more, Soviet influence in Asia.
Third A Vietnam in control of all of Indo-china would be biggest and strongest regional power in Southeast Asia. There is no certainly that it would become a satisfied power if and when it reached the outer borders of old French Indo-China. Might it push on into Thailand "Might it become a danger to Malaysia, to Singapore, to Indonesia and even to the Philippines".
It is largely anxiety about the future power of Vietnam which has brought the Philippines, Indonesia, Singapore, Malaysia, and Thailand together in the Association of Southeast Asia Nations, known ASEAN.
Three of these, Thailand, Indonesia, and the Philippines, are military clients of the United States. All of the ASEAN countries revolve in the economic and cultural orbit of the Western democracies. All of them look to the United States to help them keep out of the clasp of Moscow through its regional client, Vietnam.
Thus for the sake of the ASEAN countries and China the United States is reluctant to see consolidate its military and political control over all Cambodia.
Such consolidation is not yet certain to happen.
A major Vietnam offensive against the surviving pockets of resistance in the western portions of Cambodia is about to be launched. It will be the second attempt to eliminate all surviving resistance. The first such effort failed. This might fail as well. The Chinese who are even more reluctant than is the United States to see a decisive and final victory for Vietnamese arms in Cambodia are passing weapons along to the Pol Pot forces through Thailand. There is the possibility of another Chinese incursion into Vietnam from the north as a means of relieving pressure on the Pol Pot survivors it has little reason to care what happens to the civilian refugees now pouring into Thailand.
Besides, the Vietnamese are not interested to the survival of Cambodians. Hence, they tend to look upon attempts to aid the Cambodians as both interference in their war aims and as unfriendly act against their interests.
Now does the Washington want to find itself to the position of playing Moscow's game against China in Asia.
All of which makes it extremely difficult to bring much effective relief to the Cambodian victims of Vietnamese expansionism.
Vietnamese Expansionism: The War That Hunger Can't Hide .